▩ 2. Monographies communales de
Prades (Archives départementales de la Lozère) :
▪ 30 juin 1862 : l'instituteur Vernhe évoque le château :
"A Castelbouc on y remarque les ruines d'un ancien château situé sur un rocher escarpé qui domine le Tarn à une hauteur de 100 mètres, ce nom de Castelbouc indique une situation bien mauvaise."
▪ 17 mai 1874 : l'instituteur Badaroux évoque les châteaux :
"les ruines d'un ancien château qui était en 1640 possédé par Messire Henri de l'Auvergne, après avoir longtemps été habité par un fief et baron. Plus tard il appartenait à Monsieur du Bédos ; aujourd'hui il sert d'église et de presbytère. On voit encore les ruines d'un autre château situé sur un énorme rocher ayant une surface de 205 mètres carrés et une altitude de cent vingt-cinq mètres ; au milieu de cette superficie se trouve une grande citerne creusée dans le roc."
▪ 20 mai 1874 : l'instituteur Vernhe (Castelbouc) évoque les châteaux :
"Il existe, aussi, un ancien château qui a été le siège d'un fief avec baronnie, possédé en 1649 par Messire Claude-Henri de l'Aubergne, Seigneur de Cassagnols du diocèse de Nimes. Plus tard, appartenant à Monsieur du Bèdos ; il sert aujourd'hui d'Eglise et de prèbistère. L'ancienne chapelle du Seigneur ainsi que la cloche existent encore. [...] On y voit, aussi, les ruines d'un ancien château, situé sur un rocher escarpé qui domine le Tarn à 120 mètres de hauteur sur une superficie de 200 mètres, au milieu se trouve une grande citerne crusée dans le roc ; pour empêcher toute communication avec un autre grand rocher, on a pratiqué une large ouverture taillée à pic dans le roc de 6 mètres de long sur 3 de hauteur couverte dit-on par un pont-levis."