Château de Mirandol

Quelques informations intéressantes

Il ne reste actuellement plus aucune trace de ce château.
Les derniers vestiges ont disparu à la fin du XIX^e siècle lors de la construction du viaduc ferroviaire qui passe juste sur le rocher sur lequel se trouvait le château alors en ruines.

Autres écritures possibles

Mirindol, Merindols

Références documentaires

1. Plans de cadastre anciens
   
   • Plan de 1816 : Chasseradès, section J, dite de Chasseradès, 2^ème feuille, parcelles 684 à 686 (supposition) (quart inférieur droit du plan)
2. Monographies communales de Chasseradès
   
   • juin 1862 : l'instituteur Tardieu évoque à demi-mot le château : "Mirandol, autre fois résidence des seigneurs de ce nom"
   • 5 novembre 1899 : l'instituteur Barrandon (Chabalier) évoque le château : "Elle était autrefois la résidence du seigneur, depuis les "De Nave", jusqu'aux "De Morangiés" : un chateaufort, dont les traces restent encore, - sur une éminence dominant le village, - était leur demeure. Il commandait la vallée. Ce château fut démoli, paraît-il, à l'époque de la Révolution. Et comme ci ceci devait, en effet, écraser définitivement cela, les quelques pans de fondations qui restent se recouvrent actuellement par la maçonnerie du viaduc, - haute de trente mètres, - qui permettra à la locomotive de franchir la vallée du Chassezac, au-dessus du village même de Mirandol [...]"
3. Quelques brèves informations sur le château se trouvent sur une page de tourisme consacrées au dernier baron de Mirandol.
4. L'Administration Royale dans la sénéchaussée de Beaucaire au temps de Saint-Louis
   (par Robert Michel / éd. librairie Alphonse Picard et Fils, Paris / 1910)
   Robert Michel y cite en page 343 les châteaux de Merindols et Mirandol comme existants au XIII^e siècle. Je pense qu'il s'agit du même château, en réalité.
5. Mémoires historiques sur le Pays de Gévaudan et sur la ville de Mende, qui en est la capitale, pour servir au dictionnaire universel de la France
   (par le Révérend Père L'Ouvreleul, Prêtre de la doctrine chrétienne, directeur et professeur de théologie morale du séminaire de Mende / Nouvelle édition, chez J. J. M. Ignon, imprimeur-libraire / Mende, 1825)
   Le Père L'Ouvreleul y cite en page 25 le château de Mirandol comme étant encore en bon état en 1724.